Conférence de Presse du Président

Le Président de la République arriva



Jean Coty

Mesdames, Messieurs,

Mes chers concitoyens.

Je pense que, à bientôt un mois de mandat, il me faut faire un point. Tout d'abord, j'aimerais pointer les circonstances exceptionnelles dans lequel il se déroule.

J'entend beaucoup de critique, beaucoup de division. Je ne le conteste pas, c'est la démocratie. Mais est-il vraiment à l'avantage de la République de se montrer divisé alors que les terroristes s'attaquent à nous, que des gens menacent le territoire de rupture, quand les anti-républicains sentent monter un nouveau souffle?

Encore une fois, j'en appelle à la responsabilité de chaque partis, de chaque francovars. Mon gouvernement agit et il a ma confiance. Il a ma confiance tant qu'il suivra la ligne politique décidée par le Président de la République, conseillé par le Premier Ministre.

C'est le Président de la République qui détermine de la ligne de l'Etat comme le Président de la République est chef des armées. C'est à lui que reviens la décision en matière militaire. Je ne conçoit pas une armée où un de ses généraux puisse venir faire un discours en public et mener dans son coin ses opérations. La gendarmerie répond du Président de la République et de deux ministères, l'Intérieur et la Défense.

Dans ces dures heures, dans ces heures décisives, nous devons être unis et chacun doit tenir son rôle. Le Parlement est dans le sien quand il demande des comptes. Mais la situation exige une réponse immédiate et forte. Il y aura des commissions d'enquêtes mais pas maintenant. A ce moment, il nous faut nous battre contre ceux qui tuent, ceux qui volent, ceux qui défient la République.

Et malgré cela, je tiens à le souligner, la République continue de fonctionner. Le fait que nous soyons pleinement dans le combat ne veux pas dire que le gouvernement ne fait rien d'autre.

Le Président de la République mène une discussion fondamentale sur une réforme constitutionnelle. Le Président de la République à mené une hausse importante et nécéssaire du SMIF. La Réforme de la sécurité territoriale est en pleine application. Le mariage civil est voté. Les retraites sont en débat.

Le gouvernement applique le programme présidentiel. Le gouvernement tient les promesses faîtes au peuple. Tous, nous sommes pleinement investis, à la hauteur de nos compétences, dans notre mission.

J'entend des critiques contre madame le Premier Ministre. Oui, elle est novice et jeune. Elle a sut apporter une empreinte à la direction du gouvernement. C'est une femme volontaire. Moi, j'était novice et vieux quand j'ai été élu.

Après, il peut éventuellement se poser la force du Premier Ministre dans le combat actuel. Sa force réside en l'appui du Parlement et de la confiance du Président. Madame Lee a pleinement les moyens de mener sa mission.

Je vais maintenant répondre à vos questions.

Jean-Michel Aphasie :


Que répondez-vous aux accusations de Quantum qui dit que Monsieur Bertaud ne faisait pas partie de son organisation et qu'il a été privé de sa liberté sur la base de mensonges d'État et parce qu'il dérange votre pouvoir ?

Jean Coty

Je ne répondrais rien. Je ne répondrais rien à ces accusations.

Quantum m'accuse de quoi? D'avoir crée un mensonge d'état pour écarter Bertaud? Mais laissez-moi donc vous poser deux questions, Monsieur Aphasie: Quel crédit pouvons-nous apporter à ces propos venant de terroristes, si on devait leur en donner?

Quel écoute devons-nous donner à une organisation aux abois, frappé dans le coeur?

Moi, j'y vois une ultime tentative de déstabiliser l'Etat en montant les Républicains les uns contre les autres. Maintenant, je vais vous donner matière à réfléchir: Devons nous écouter une organisation terroriste ou ceux qui incarnent l'Etat de droit, le gouvernement et le Président de la République?

Le journaliste de Mézénas s'étonnait qu'aucune autre personne présente dans la salle ne prisse la parole.

Alors il se leva et posa une autre question.



Jean-Michel Aphasie :


Monsieur le Président, vous avez évoqué une réforme des institutions, la sécurité, le mariage, le SMIF et les retraites.

Avez-vous d'autres projets d'importance pour la suite de votre mandat, voire un projet qui vous tient plus à coeur que les autres ?

Le Président prit un air sérieux

Jean Coty

Je pensais prendre ma retraite.

Silence dans la salle. rire gras du président

Jean Coty

Non, je rigole. Nous allons nous lancer dans de nouvelles réfléxions importantes.

Au niveau économique, nous allons enfin travailler sur la Banque Publique d'Investissement ainsi que d'une loi de faillite ordonnée des entreprises. Cela permettra aux entreprises de disposer de divers moyens pour se mettre en faillite tout en organisant un soutien aux personnes licenciées.

Nous allons trouver une solution forte sur la gestion des déchets des entreprises en créant un service public fort du recyclage.

Il y a aussi du travail à donner dans le domaine de l'Education et de la Recherche où nous devons trouver des moyens de rendre le secteur de la recherche plus rentable et de donner plus de rayonnement à notre Enseignement Supérieur.

Il y a encore le travail sur les Observatoires Provinciaux du Logement et des Affaires Sociales qui, je pense, sera fait par les services de mon bureau. Enfin, il y a de nouveaux débats de société à lancer: GPA, PMA et éventuellement les drogues douces à usage médical.

Vous voyez, il reste beaucoup de travail. Beaucoup de réforme et j'espère qu'il y aura consensus autour de cela.

André Caterin

Monsieur le Président de la République,

Vous nous parlez de Fiona Lee a qui vous assurez de votre confiance. Toutefois, vous spécifiez bien qu'elle doit avoir la confiance du parlement. Or, elle semble de plus en plus minoritaire.

Doit-on s'attendre à un remaniement général du gouvernement? Voire un départ de Fiona Lee?

Jean Coty

Monsieur Caterin,

Je viens de dire que le gouvernement devait se préparer à faire une nouvelle vague de réformes. Si le gouvernement n'est pas prêt, alors il y aura remaniement. J'ai besoin de ministres présents, actifs et volontaires.

Alors oui, il y aura un remaniement avant la fin de l'année. Aucun ministre n'est protégé. Ma confiance s'accorde sur les compétences et la réalisation du travail.

Jean-Michel Aphasie :


Monsieur le Président, la Secrétaire Nationale du PTEF a déclaré mettre dans ses combats le mariage homosexuel, l'adoption pour les couples homosexuels mais aussi la dépénalisation des drogues douces, cela faisant partie du programme de votre parti, propositions 58, 59 et 60.

Pensez-vous qu'il pourrait s'agir là d'une tentative de réconciliation avec le MPF, puisque sur ces points précis vous semblez d'accord ?

Jean Coty

Je ne sais pas si c'est une tentative de réconciliation, je ne suis pas Secrétaire du MPF. Mais ce ralliement à ces thèmes sont une preuve d'ouverture.

J'espère que le PTEF saisira là l'occasion d'affirmer son ouverture et peut-être à pouvoir collaborer avec le gouvernement. Voire dans le gouvernement. Cela dépendra si ils ont abandonné les vieilles disputes d'égo.

Jean-Michel Aphasie :


Mais pensez-vous qu'il s'agit là simplement d'une tentative de réconciliation ?

Ne serait-ce pas plutôt une concurrence ?

Jean Coty

Ce n'est pas de mon domaine d'étudier ce qu'il se passe dans les partis. J'ai d'autres choses à faire que de voir qui fait quoi dans son parti.

Toutefois, je vous poserais une question: Des idées qui se croisent, est-ce forcément une concurrence? N'est-ce pas là une possible unité?

Jean-Michel Aphasie :


Je pensais que vous vous seriez posé la question alors que les prochaines échéances se rapprochent.

Jean Coty

J'ai d'autres choses à penser, vous savez.

Vincent Girard :

Monsieur le Président, les prochaines présidentielles sont dans un peu moins de 4 semaines. Vous n'avez véritablement aucune idée sur votre possible candidature ?

Jean Coty

Holà! Je ne sais même pas ce que je vais manger ce soir!


Rire dans la salle

Sérieusement, il me reste encore 4 semaine et demi avant l'échéance. Je ne suis pas encore en campagne. Je préside, je dirige le pays. Je ne prépare pas une campagne présidentielle.

Si j'y pensais aujourd'hui, faudrais que je demande une prolongation du mandat présidentiel: 2 mois de Présidence et 1 mois pour préparer la présidentielle.

LA seule chose à laquelle je pense pour cette échance, c'est apporter devant les Francovars un bilan fort avec des progrès sociaux d'importance. Le reste m'importe peu pour le moment.

Vincent Girard :

Si vous êtes désireux de présenter un bilan fort, c'est que vous voulez vous représenter, Monsieur le Président ^^

Jean Coty

Ou juste désireux de respecter ses engagements.

Jean-Michel Aphasie :


Où en est le traité économique avec le Krassland ?

Pouvez-vous nous donner une date pour le vote au Parlement ?

Jean Coty

Il est en écriture. J'espère pouvoir le proposer au Krassland ce week-end

Pierre Mimouche (TéléF) :

On vient d'apprendre que la Présidente Armaréenne vient d'emettre un véto contre le traité de reconnaissance avec le Krassland. Veto qui serait soutenu par les députés armaréens.

Ce véto serait du à un incident diplomatique survenu lors de la fete de la libération en Francovie où le Président Krasslandais aurait fait une blague-critique envers le Ministre Clayton invité en Francovie et la Présidente Harmann.

Ce véto envers un traité de reconnaisance du Krassland annule de facto une nouvelle fois la création de l'ACS.
Que comptez vous faire pour cette organisation et quel est votre avis sur l'incident diplomatique Armara-Krassland ? N'est-il pas la representation d'une "Krasslandophobie" dans le Micromonde ?

Jean Coty

Ha, l'ACS, ce grand machin...

pause du Président

C'est dommage que cela se soit produit. Et c'est d'autant plus dommage d'arrêter des efforts diplomatiques historiques pour ça.

Mais il s'agit d'une décision d'Armara, une décision souveraine. Je ne peut que regretter cette décision mais Armara détermine elle-même sa politique extérieure.

Un gendarme entra dans la salle et s'approcha du Président de la République. Le Président pâlit

Jean Coty

Messieurs, Mesdames,

La conférence de presse est terminée.