C'est aux abords de la centrale nucléaire de Fux que Rebecca Langlette a choisi de lancer sa campagne pour la présidentielle. La nouvelle avait vite fait le tour du pays et plusieurs centaines de militants Francovie Unie étaient venus pour l'écouter. Les médias, télé et radio, étaient également présents. Derrière la candidate à la présidentielle, on aperçoit Yves Lefesbure, Suzanne Destier, Laurette Minnaud, Edouard et Anne-May Chartrin, mais aussi... Charles-Henry Lacarrière, PDG d'ElectroFux.
Rebecca Langlette : Mes amis, c'est ici, près de cette centrale, que j'ai souhaité vous parler de l'énergie. Aujourd'hui, nous ne pouvons nous passer d'énergie et pour moi, l'énergie nucléaire est la seule option viable pour notre économie. Elle nous assure l'indépendance énergétique, c'est une source d'énergie propre, non polluante. Bien sûr, moi aussi j'ai vu ces manifestants écologistes passer sur les chaines de télé et j'ai entendu leur message. Il y a une peur du nucléaire, aujourd'hui et c'est une peur que je comprends. Mais les écologistes doivent comprendre avant tout que l'on ne peut pas démanteler cette centrale en quelques jours sans avoir auparavant trouvé une solution de rechange. Comme vous, j'ai lu le rapport de Monsieur Bogendorfer, qui nous recommande la construction d'une deuxième centrale énergétique. Si je suis élue à la tête de l'Etat, je m'engage à lancer une grande consultation nationale afin de savoir quelles options s'offrent à nous. J'associerai les industriels à cette réflexion, car l'industrie de notre pays a des solutions à apporter, mais je demanderais également que les écologistes eux-mêmes nous apportent leurs propositions ! Au-delà de cet aspect, j'ai été choquée, comme beaucoup d'entre vous, par le manque de réaction de notre gouvernement à la suite de la manifestation des anti-nucléaire. Le Président Maurier aurait dû répondre à cette peur que provoque le nucléaire, il aurait dû rassurer les Francovars, comme c'est normalement son rôle ! Mais il n'a rien fait, il est resté silencieux, sans doute parce qu'il ne savait pas quoi dire ! Son silence est la preuve que le Président Maurier est totalement coupé des réalités du pays, il est totalement coupé de son peuple ! Un tel homme n'a pas sa place au Palais Présidentiel ! Ensemble, mes amis, ensemble nous allons montrer à Monsieur Maurier où est sa vraie place : loin, très loin, le plus loin possible du Palais Présidentiel !
Les militants applaudissent à ce discours. Le nom du Président Maurier a été sifflé et hué chaque fois qu'il a été cité mais là, c'est celui de Rebecca Langlette qui est scandé par la foule : Rebecca, Présidente ! Rebecca, Présidente !Rebecca Langlette : A présent, je souhaiterais que Monsieur Lacarrière vienne nous adresser quelques mots.
Charles-Henry Lacarrière : Oui, le nucléaire est une énergie propre ! C'est une énergie sûre, qui ne doit pas disparaitre. Je comprends bien que certains soient inquiets, mais ils ne doivent pas l'être. Notre centrale est l'une des plus sûres au micromonde ! Alors oui, je crois, comme Madame Langlette, au nucléaire. Je la remercie d'être venue ici, et je la soutiens !
Rebecca Langlette : Merci Monsieur Lacarrière ! Mes amis, pour terminer, je dirais que ce n'est pas l'Etat ou le gouvernement qui font qu'un pays est grand. Un pays est un grand pays quand ses habitants font de grandes choses ! Dans quelques jours, nous avons tous rendez-vous avec l'histoire ! Ne prenez pas la voie que vous offrira Monsieur Maurier, une voie parsemée de taxes et d'impôts ! Choisissez la voie de la liberté, de la responsabilité individuelle ! Choisissez une droite courageuse, choisissez Francovie Unie !