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    Les chroniques de Mézénas

    Emile Bogendorfer
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 30 Jan - 18:57

    Dans ce topic, vous connaitrez tout de la vie des habitants de Mézénas, plus particulièrement ceux qui sont les véritables maîtres du Clan, les dirigeants, ceux à la tête du PMLF, ceux nommés aux postes importants, les décideurs.


    Trahisons, vendettas, peut-être même meurtres. Suspens, coups de théâtre.


    Tels sont les ingrédients des chroniques de Mézénas.
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 30 Jan - 19:26

    Pour tous les habitants de Mézénas, Georges Madrigan était le chef incontesté. Il avait réussi à gravir un à un les échelons du Parti, qui l'avait amené finalement au sommet. Par la même occasion, il avait su s'imposer comme le chef du clan. Sa fille avait été nommée à la direction, avec lui. C'était sans doute elle qui lui succèderait un jour. Edouard Mathurin était le deuxième Secrétaire National adjoint du Parti. Lui, Madrigan l'appréciait un peu moins. C'était un avocat dont les conseils étaient précieux mais il était fourbe, rusé et même parfois cruel. Mathurin avait su manoeuvrer pour obtenir ce poste à la direction du clan. Le fait qu'il soit proche du "Monsieur" l'avait grandement aidé.

    Personne ne connaissait réellement le "Monsieur", à part Mathurin. La plupart du temps, c'est par ce dernier qu'il passait pour transmettre ses directives. Et ces derniers temps, elles avaient été nombreuses : ne pas présenter de candidats aux législatives, investir dans les affaires, dans le sport. Envoyer Delphine Ruffieux comme candidate à la présidentielle. Tout cela venait directement du "Monsieur". Le véritable maître de Mézénas. Seuls quelques rares initiés connaissaient son existence, en plus de Mathurin. La majorité des Mézéniens pensaient que le clan était dirigé par Madrigan et le Bureau Politique du PMLF.


    Une dernière fois, Georges Madrigan relut le dernier message que le "Monsieur" lui avait adressé. Et il ne s'expliquait toujours pas cette nouvelle exigence : le Clan de Mézénas devait se doter d'une armée. Pas de véhicules lourds et pas d'aviation, juste quelques centaines d'hommes. "La défense des intérêts de Mézénas devra être votre prochaine priorité. Vous n'aurez aucun mal à trouver des volontaires. Je vous enverrai quelqu'un pour commander cette petite armée, il est jeune mais il a le tempérament pour diriger des hommes", disait le message.


    Une armée ! L'idée était surprenante. Il n'était pas question d'une armée offensive, mais d'une armée défensive, plutôt. Après tout, Madrigan s'était attiré l'antipathie des autres clans. Ils pouvaient devenir une menace, eux et leur fichue démocratie ! Le clan devait être protégé. Le territoire de Mézénas devait être protégé.


    C'était certainement ce que désirait le "Monsieur". Et ces désirs étaient des ordres.
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 6 Fév - 16:13

    Le "Monsieur" était chez lui, dans sa demeure, dans un coin reculé de Mézénas. Personne ne connaissait sa localisation. Excepté, bien sûr, son personnel et Edouard Mathurin.


    L'intercom se mit à sonner.


    Le Monsieur : Oui, Anita, qu'y a-t-il ?

    Anita : Damien Sénéchal sur la 2.

    Le Monsieur : Très bien, merci mon petit. Oui, Damien ? Comment vas-tu ? ... Ah, qu'est-ce qui se passe donc ? ... Une manufacture d'armes ? ... Mais quelle info ridicule ! Ces journalistes sont vraiment prêts à inventer n'importe quoi ! Bon, dis-moi, comment se passe le recrutement ? ... Bien ... Ah, oui, très bien ! ... Bah, 250 hommes seront suffisants pour notre petit projet ... Quand ? Patience, mon fils, patience...




    Puis le "Monsieur" raccrocha.
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 13 Fév - 17:36

    Damien Sénéchal regardait sa montre avec fébrilité. Depuis de nombreux jours, il avait entrainé les 250 hommes qu'il avait recrutés. C'était de solides gaillards mais ils étaient droits, obéissants et ils avaient accepté sans discuter le commandement du jeune homme.

    Enfin, le signal lui parvint. La lumière clignota, un coup bref, trois coups rapides, un coup bref. Il pouvait lancer l'attaque.


    La petite armée pénétra les locaux du PMLF très facilement, aucune opposition ne se trouvait sur son chemin. Les employés du parti, les secrétaires, tous furent surpris par la soudaineté de l'attaque. En très peu de temps, le siège du PMLF était sous contrôle.


    Peu de temps après, la radio du parti fut elle aussi investie.





    Pendant ce temps, chez lui dans son bureau, Georges Madrigan attendait l'arrivée de son avocat, Edouard Mathurin, en compagnie de sa fille, Eva. L'avocat leur avait demandé de se réunir car il avait une information importante à leur transmettre. Madrigan, ignorant les événements qui s'étaient déroulés au siège du PMLF, regardait par la fenêtre. Il vit alors une luxueuse voiture noire, aux vitres teintées. Mathurin descendit de la voiture puis la vitre arrière s'abaissa et il sembla discuter avec une personne à l'arrière. Puis la vitre se referma. Quelques instants plus tard, il frappait à la porte et il fut invité à entrer.



    Georges Madrigan : Mathurin, content de vous voir. Vous disiez que vous aviez des informations à nous communiquer ?

    Edouard Mathurin : C'est fini, Georges. Tout est fini.

    Eva Madrigan : Que voulez-vous dire ?

    Edouard Mathurin : Tout à l'heure, en fin d'après-midi, le siège du PMLF a été pris d'assaut par la petite armée d'élite que Sénéchal a entrainé. La radio RMC a elle aussi été attaquée. En ce moment même, un message tourne en boucle sur les ondes pour annoncer votre fin. Mézénas est enfin libéré !

    Georges Madrigan : Edouard, que racontez-vous ? Allons, ressaisissez-vous, vous perdez la tête mon ami !

    Edouard Mathurin : Non, Georges, c'est la vérité. C'en est terminé du merksisme-luninisme ! Vous ne l'avez pas senti venir ? Le score pitoyable de votre petite-nièce, que vous aviez nommée porte-parole sans me consulter, entre nous soit dit, son score aux élections n'est que l'un des nombreux signes qui auraient dû vous faire comprendre que les Mézéniens ne veulent plus de vous ! Ne les avez-vous pas entendus lors de votre discours ?

    Eva Madrigan : C'est le Monsieur qui est derrière tout cela, n'est-ce pas ?

    Edouard Mathurin : Oui.

    Georges Madrigan : Misérable fils de...

    Edouard Mathurin : Il suffit ! Je vous conseille de garder votre calme ! Le Monsieur vous offre l'exil. Vous pouvez partir dès à présent. Voici un billet d'avion. Georges, le Monsieur a souhaité que vous quittiez définitivement le pays, il ne désire pas que subissiez l'infamie d'un procès ou pire, d'un lynchage. Partez avec votre femme.

    Georges Madrigan : Et Eva ?

    Edouard Mathurin : Eva doit venir avec moi. Le Monsieur désire la rencontrer.

    Eva Madrigan : Ne vous inquiétez pas, père, il ne me fera aucun mal. Cela ne se passera pas comme quand ma mère dut l'affronter il y a plusieurs années... et qu'elle y laissa la vie.

    Edouard Mathurin : Rassurez-vous, il vous laissera vivre. Une fois que vous aurez discuté avec le Monsieur, vous rejoindrez votre père à l'aéroport.



    Georges prit la direction de l'aéroport, après avoir embrassé sa fille. Avant cela, il devait encore passer à l'hôpital où sa seconde épouse travaillait. Et ils attendraient Eva pour prendre l'avion... et ne plus jamais revenir. Il n'aurait jamais imaginé qu'il devrait un jour s'enfuir comme un voleur. Bah, que ces Francovars se débrouillent !

    Edouard et Eva rejoignirent la voiture. Eva ouvrit la porte et elle vit alors le Monsieur.


    Eva Madrigan : Vous ? Mais je...

    Le Monsieur : Viens et assis-toi. Nous avons beaucoup de choses à nous dire.
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    Message  Emile Bogendorfer Mar 26 Fév - 17:49

    Georges Madrigan était parti, il avait quitté le pays. Tous ses proches prirent eux aussi l'avion pour des destinations lointaines. Edouard Mathurin, malgré ses protestations, fit de même. Il aurait bien voulu rester en Francovie mais les décisions du Monsieur n'étaient pas négociables : tout le monde devait partir et Mézénas devait définitivement tourner une page de son histoire pour pouvoir en écrire une autre.




    Eva Madrigan fut la dernière à partir. Elle avait été assez stupéfaite en découvrant la véritable identité du Monsieur. Elle avait cependant dû promettre de ne jamais en parler à son père, c'est un secret qu'elle garderait jusqu'à la fin de ses jours.







    Le Monsieur insista pour l'accompagner jusqu'à l'aéroport. Eva sortit seule de la voiture et jeta un dernier regard à cette personne si mystérieuse. De l'intérieur de la voiture, le Monsieur la regarda partir. Damien Sénéchal, le chauffeur de la limousine, se retourna vers le fauteuil arrière où était assis celui qu'il servait depuis tant d'années.



    Le Monsieur : Dites-moi, Damien, pensez-vous que ma petite Eva saura se construire une vie meilleure ?

    Damien Sénéchal : Votre fille a toujours été douée pour le bonheur, Madame. Je ne doute pas qu'elle sera très heureuse, où qu'elle aille.
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 28 Aoû - 20:46

    Plusieurs personnes parmi les plus influentes du Clan étaient réunies sur la Grand Place, à Bourg-Mézénas, capitale du territoire de Mézénas. On allait célébrer un anniversaire. Cela faisait 6 mois qu'avait eu lieu la Révolution de Soie et que Georges Madrigan avait définitivement quitté Mézénas et la Francovie.

    Odile Desmoulins était là, accompagné par tout le Conseil Local. Léna Seborova était également présente, malgré sa maladie. Anne-May Chartrin avait fait le déplacement, trouvant là une occasion de se montrer en public. Son père, Edouard Chartrin, avait tenu à l'accompagner, ainsi que Suzanne Destier. Laurette Minnaud avait prétexté une petite fatigue. Elle sortait à peine d'une flémingite aiguë.






    Les chroniques de Mézénas Tirian10


    Emile Bogendorfer arriva enfin. En tant que Chef de Clan, c'était à lui que revenait l'insigne honneur de découvrir la statue qui trônait au milieu de la Grand Place.



    Sous les applaudissements de la foule et les crépitements des flashs, il tira sur la corde et fit tomber le drap qui recouvrait la statue, haute de 10 mètres.



    Spoiler:
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    Message  Emile Bogendorfer Jeu 5 Sep - 14:14

    Les chroniques de Mézénas Dalia-10

    Funérailles de Laurette Minnaud





    Les chroniques de Mézénas Entree10


    Le cercueil contenant la dépouille de Laurette Minnaud fut transporté à l'intérieur de l'Eglise. De nombreuses personnes étaient présentes, des personnalités politiques mais aussi la foule des anonymes venus rendre un dernier hommage à la Mézénienne.

    Suzanne Destier arriva, accompagnée de son compagnon. Elle fut bientôt suivie par Ann-May Chartrin et son père. On remarqua la présence de Rebecca Langlette qui ne s'était pas montrée en public depuis sa défaite à la Présidentielle. Elle était avec son mari Sylvain et leurs enfants.

    Emile Bogendorfer fut le premier présent et s'occupa de tout, la disposition des fleurs, l'emplacement des personnalités et la musique.


    Le prêtre fit un discours émouvant, rappelant le long parcours politique de la défunte. Présidente du Parlement appréciée de tous ses collègues puis Secrétaire Nationale de Francovie Unie, elle avait laissé un bon souvenir partout où elle était passée.

    Puis vint le tour d'Emile Bogendorfer de s'adresser aux personnes présentes.




    Les chroniques de Mézénas Emile10


    Emile Bogendorfer : Laurette Minnaud me manquera beaucoup. Laurette Minnaud nous manquera à tous. Je regrette de ne pas avoir eu plus l'occasion de mieux la connaitre. Elle nous fut enlevée un après-midi de septembre, un après-midi où il faisait beau. Elle a été tuée parce qu'un chauffard avait trop bu avant de prendre le volant. Il est difficile de ne pas exprimer sa colère. On souhaite trouver un coupable, quand un être cher nous est enlevé et là, il n'est pas difficile à trouver. Mais gardons-nous de crier vengeance, il existe une justice dans ce pays et elle fera son travail. Je ne doute pas qu'il sera jugé avec sévérité mais aussi avec justice, cet homme qui nous a enlevés si tôt cette amie que nous chérissions tous. Adieu, Madame Minnaud, ou plutôt au revoir.
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    Message  Emile Bogendorfer Mar 10 Sep - 16:47

    La jeune femme était assise dans un fauteuil, seule face à la cheminée. Un domestique entra.


    La jeune femme : Oui, Hector ?

    Hector : Que Mademoiselle ne m'en veuille pas de la déranger. Une autre lettre pour Mademoiselle.


    Elle ouvrit la lettre et lut à voix haute.


    Le jeune femme : "Nous avons tous été attristés par la disparition si soudaine de Laurette Minnaud. Nous prions pour qu'elle trouve le repos. Nous sommes de tout coeur..." et blah blah blah ! Qu'ils aillent tous crever au sommet des Gamandiers (1) !

    (1) : Célèbre chaine de montagnes du territoire de Mézénas.


    Hector se garda bien de faire la moindre remarque sur ce dernier commentaire de la jeune femme. Il ne connaissait que trop bien son caractère emporté. De plus, le tisonnier était à la portée de sa main et il ne voulait pas finir embroché. Comme son prédécesseur.


    La jeune femme : Je la vengerai. Je jure que je la vengerai !



    (A suivre).
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    Message  Emile Bogendorfer Sam 28 Sep - 18:35

    La jeune femme suivait avec intérêt tous les événements des dernières 24h. Le Président Kikojiro était dans une mauvaise posture et il tentait tant bien que mal de s'en sortir sans trop perdre la face.


    La jeune femme : Ah, il se démène, le bougre ! Il se démène mal, très mal, mais il se démène ! Pauvre petit pépère, ils te font bien des malheurs, ces anarchistes !


    Elle tourna la tête sur sa droite, posa son regard sur le fauteuil aujourd'hui vide où elle et Laurette aimait se retrouver lorsqu'elles étaient enfants.


    La jeune femme : Tu en penserais quoi, ma Laurette, si tu étais encore là, hein ? Je me souviens que tu l'aimais bien, notre Président. Tu n'as probablement plus la même sympathie pour lui, si tu vois ça d'où tu es, pas vrai ?


    Hector toussota discrètement.


    La jeune femme : Oui, Hector ?

    Hector : Que Mademoiselle m'excuse. Il y a là quelqu'un qui souhaite parler à Mademoiselle.

    La jeune femme : De qui s'agit-il ?

    Hector : Un monsieur qui prétend être le fils de Monsieur Bogendorfer. Il dit que vous vous connaissez.

    La jeune femme (songeuse) : Clovis veut me rencontrer. Que me veut donc cet opportuniste ? Eh bien, faites-le entrer, allons ! Ne le faites donc pas attendre !



    (A suivre).
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 9 Oct - 21:00

    La jeune femme se tenait régulièrement au courant des tensions qui commençaient à naitre au parti travailliste. Elle ne pouvait s'empêcher de se réjouir de tous les voir se déchirer. Clovis et Suzanne, de leur côté, jouaient parfaitement leur rôle. Et Edouard, ce cher Edouard ! Toujours le même, tellement sûr de lui dans ses habits tout neufs de Président du Parlement ! Sans le savoir, cet idéaliste avait lui aussi joué son rôle.


    La jeune femme : Diviser pour mieux régner. Une recette vieille comme le monde ! Et ça marche encore aujourd'hui ! Bon, où est Hector ? Hector ? Hector !

    Hector : Mademoiselle ?

    La jeune femme : Êtes-vous allé à la librairie dans le centre-ville, comme je vous l'ai demandé ?

    Hector : Oui, Mademoiselle. J'y suis allé cet après-midi. Les ventes n'ont pas baissé. Votre livre est véritablement un succès.

    La jeune femme : Voilà une excellente nouvelle. Dites-moi, je souhaiterais que vous appeliez Richard Kold, Hector. Je vais réserver l'exclusivité de mon interview à Kold Média. Tout se fera par téléphone, bien sûr. Je suis sûr qu'il ne refusera pas.

    Hector : Je lui fais part de vos intentions dès à présent, Mademoiselle.
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    Message  Emile Bogendorfer Jeu 10 Oct - 18:52

    Les chroniques de Mézénas 53712910



    Hector : Que mademoiselle m'excuse de la déranger...

    La jeune femme : Qu'y a-t-il, Hector ?

    Hector : Suzanne Destier vient d'être nommée à la Réforme de l'Etat.

    La jeune femme : Excellente nouvelle ! Bregen nous a rendus un grand service en démissionnant. Vous savez jouer aux échecs, Hector ?

    Hector : J'y ai joué il y a bien longtemps.

    La jeune femme : Je repense à ce que me disait mon père, concernant les échecs. La première chose à faire, c'est de positionner ses pièces sur l'échiquier, mettre ses pions en place, avant de passer à l'offensive. Ce soir, le Président Kikojiro et moi venons d'entamer une partie d'échecs, mais j'ai un coup d'avance. Et ensuite...

    Hector : Ensuite...

    La jeune femme : Echec et mat !
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    Message  Emile Bogendorfer Ven 18 Oct - 19:34

    Une étrange activité semble animer l'un des quartiers huppés de Bourg-Mézénas. Dans un restaurant renommé, plusieurs personnalités politiques et du monde des affaires se sont rassemblées. On a tout d'abord vu arriver Suzanne Destier, puis Rebecca Langlette, en compagnie du Chef de Clan Emile Bogendorfer. Les principaux directeurs des entreprises mézéniennes étaient là aussi, entre autres le directeur de la CMM, la Compagnie Minière de Mézénas.

    Peu après, Clovis Bogendorfer est lui aussi apparu, accompagné d'Ann-May Chartrin.


    Rien a filtré de cette réunion. Mais à moins de deux semaines de la Présidentielle, certaines rumeurs circulent.
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    Message  Emile Bogendorfer Ven 25 Oct - 11:05

    La jeune femme : Hector !

    Hector : Mademoiselle ?

    La jeune femme : Clic FM a-t-elle diffusé l'information ? Ont-ils parlé de cet appel que j'ai passé à la radio en me faisant passer pour une employée de la mairie ?

    Hector : Tout à fait, mademoiselle. Votre démenti ressemblait fort à un aveu, c'était très joliment joué, si mademoiselle me permet de la complimenter. Avoir parlé de ce rapport écrit sur les éclairages publics en journée était particulièrement ingénieux ! Ça devrait mettre la puce à l'oreille au Gouverneur Latour.

    La jeune femme : J'espère bien ! Parfois il est d'une lenteur, c'est désespérant ! Mon Émile, au moins, il percutait au quart de tour et on n'avait pas besoin de lui dire les choses deux fois ! Clovis est comme son père, d'ailleurs. Un peu plus ambitieux et arriviste, c'est ce qui lui donne d'ailleurs tout son charme.

    Hector : Je suis bien d'accord avec vous, mademoiselle.

    La jeune femme : Bien, je suppose qu'il est temps pour nous de monter à la capitale, ne pensez-vous pas, mon ami ?

    Hector : Il est temps, en effet. Les travaillistes vont avoir quelques soucis dans les jours qui viennent.

    La jeune femme
    : Et je leur offrirai la solution sur un plateau ! Bien, préparez mes valises, Hector. Nous partons pour Micropolia dès cet après-midi.
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    Message  Emile Bogendorfer Dim 24 Nov - 12:23


    Les trois hommes gravirent ensemble les escaliers qui les menaient jusqu'à la porte du bâtiment.

    Ils se présentèrent au vigile à l'accueil, expliquèrent les raisons de leur visite puis mirent le badge qu'on leur avait donné.


    Ils prirent ensuite un long couloir puis ils arrivèrent à une porte. François Panassieu les attendait.



    François Panassieu : Vous êtes un peu en retard, on avait dit midi !

    L'homme : La circulation ! Arrêtez donc de stresser, Panassieu, tout s'est passé comme prévu ! Bon, la patronne est là ?

    François Panassieu : Oui, elle vous attendait. Entrez.


    Panassieu ouvrit la porte et les trois hommes entrèrent dans le bureau.



    Suzanne Destier : Ah, vous voilà enfin, Russel ! J'ai entendu parler de vos exploits à la radio ! On ne parle plus que de ça dans tout le pays !

    Russel : Il aurait été difficile d'être discret et c'était un peu le but recherché ! Parfois, pour passer inaperçu, il faut faire beaucoup de bruit !

    Suzanne Destier
    : Je vous savais capable de beaucoup de choses, mais jamais je n'aurais imaginé que vous vous seriez mêlés aux otages !

    Russel : C'était tout le plan, à aucun moment la police n'a eu notre signalement et il y a énormément d'allers et venues dans ce bâtiment, il était donc impossible à qui que ce soit à l'extérieur de donner une description de tous ceux qui étaient présents dans ce bâtiment. Ce qui fait que nous n'avons eu aucun mal à nous mêler aux otages.

    Nous avons mis à tout le monde un sac en toile sur la tête, donc pas moyen pour les personnes à l'intérieur de faire la différence entre nous et les otages.

    Nous sommes entrés avec Kold, il n'y avait que deux personnes à l'accueil, un homme et son fils. Nous avons enfermé Kold dans une pièce et les deux autres dans une pièce à côté.

    Un peu plus tard, Franck s'est changé et je l'ai fait rentrer de force dans une pièce avec une femme qui arrivait à ce moment.

    Puis, Jack s'est dessapé et quand trois personnes sont descendues, une femme et ses deux enfants, il s'est mêlé à eux. Je les ai enfermés tous les quatre dans une autre pièce.

    Quand les quatre dernières personnes sont arrivées, je leur ai dit de s'asseoir par terre et de ne plus bouger, en leur expliquant que j'avais deux complices quelque part dans le bâtiment. Et là il y a eu l'incident du portable. J'ai demandé à tout le monde de me filer son téléphone et Franck a refusé (c'était prévu). Je l'ai emmené dans une pièce à part et j'ai fait semblant de lui donner des coups. Histoire de bien être pris au sérieux par les otages. Y en a pas un qui a bronché, ensuite !

    Nous avions donc quatre groupes. Tout le monde était persuadé qu'il y avait quatorze otages et trois preneurs d'otages. Alors qu'en fait, il n'y avait que onze otages !

    Et c'est à ce moment que la femme de Jack est intervenu. Comme c'était prévu, elle a raconté aux flics que son mari était à l'intérieur et qu'il souffrait d'asthme.

    Suzanne Destier : Au fait, ça va mieux, votre asthme, Jack ?

    Jack : Seulement quand je suis enfermé dans une pièce trop petite !

    Russel : Donc, pour reprendre ce que je disais, Jack a pu sortir à ce moment-là. On a pris sa déposition, comme il n'est pas connu par les services de police et de la gendarmerie (grâce à notre contact), ils l'ont laissé partir sans problème !

    Jack : Ils m'ont même offert deux donuts et un chocolat chaud ! J'adore les donuts !

    Russel : Comme j'avais mis un micro dans la poche de Grochin, j'ai vu que de toute façon, ils n'allaient pas prendre le bâtiment d'assaut. Et comme notre mission était terminée, j'ai décidé de lancer la dernière phase du plan : l'évacuation !

    J'ai fait sortir tout le monde et j'ai ouvert les portes d'entrée en grand. Puis, j'ai lancé les fumigènes pour semer un peu la confusion dans les esprits ! Et Franck et moi, nous sommes sortis avec le reste des otages. Les flics n'allaient pas utiliser leurs armes, même si certains avaient déjà sorti la leur, puisqu'ils avaient face à eux des personnes qui fuyaient une prise d'otages !

    Nous avons tous été pris en charge par la police - moi j'ai eu droit à un troisième donut - et après avoir déposé notre témoignage, nous sommes tous repartis. Comme des fleurs ! Et j'ai même serré la main de Grochin pour le remercier !

    Suzanne Destier : Extraordinaire ! Bon, passons à l'objet de la mission, vous l'avez ?

    Russel : Oui, tenez, le voilà.


    L'homme prit un dossier et le déposa sur le bureau. Suzanne Destier l'ouvrit et admira son contenu.


    Suzanne Destier : Depuis le temps que nous attentions de l'avoir ! Tout est là, vous êtes sûr ?

    Russel : Vous allez me vexer, là ! Vous savez à qui vous avez affaire, quand même ! C'est moi-même qui ait mis la main dessus !

    Suzanne Destier : Le programme Label Clan Touristique, tout ce que le Clan d'Almara veut mettre en place dans les prochains mois au niveau touristique et puis, les premiers résultats du programme KNES ! C'est du bon boulot, c'est parfait ! Bon, j'appelle Bogendorfer et je lui transmets tout ça !

    Russel : On va vous laisser. C'est pas qu'on risque de se faire choper, mais on préfère prendre les devants ! Et en plus on nous a déjà proposé une autre mission, du côté du Krassland !

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    Message  Emile Bogendorfer Mar 3 Déc - 0:41

    Le Chef du Clan de Mézénas apprit la nouvelle en fin de soirée : son Clan allait devoir supporter un contrôle fiscal et tous ses comptes allaient être épluchés par des agents du fisc.

    Aussitôt, il était entré dans une colère terrible !




    Émile Bogendorfer :

    Il a osé ! Tu as vu ça, Éva ? Non, mais franchement, tu le crois ? Ce minable, ce fourbe, ce personnage infect et détestable ! PICABAN ! Je vais le pulvériser, l'atomiser, l'éparpiller aux quatre coins de Micropolia façon puzzle ! Il va voir un peu qui c'est Raoul !



    Il s'interrompit un instant et pensa que ça ferait une excellente réplique de film.

    Puis il appela son avocate, Ghislaine du Maurier.


    Il n'allait pas se laisser faire ! Certains avaient du souci à se faire et allaient y laisser des plumes !
    Emile Bogendorfer
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    Message  Emile Bogendorfer Mer 11 Déc - 20:13

    Les chroniques de Mézénas Aaaaaa25


    Constance du Maurier (Connie pour les intimes) était la soeur ainée de Rebecca et Ghislaine.

    Elle venait de passer trois années au Krassland, travaillant auprès de l'une des femmes les plus influentes du pays : Tyrana Seborovska.


    Tyrana lui avait tout appris et elle était rapidement devenue pour elle une source d'inspiration et un modèle. Elle lui avait donné son caractère affirmé mais aussi, hélas, son humeur détestable.

    Mais Constance avait déjà des prédispositions, il était rare de la voir sourire ou de l'entendre prononcer une parole gentille.


    Elle était à l'aéroport et fut bientôt rejointe par ses deux soeurs, Puis les trois femmes prirent la direction de Mézénas.



    Constance : La Francovie n'a pas tellement changé, malgré la chute de Jallan. Les militaires et les flics sont partout ! Qu'est-ce qui s'est passé, on a essayé de flinguer Coty ?

    Ghislaine : C'est ce qui se raconte. Mais l'attentat a échoué.

    Constance : Si je tenais celui qui a fait ça, je l'étriperais sur place !

    Ghislaine
    : Pourquoi ? Parce qu'il a essayé de tuer Coty ?

    Constance : Non, idiote ! Parce qu'il a échoué ! Coty est une plaie ! C'est un lèche-bottes et un misérable opportuniste.

    Rebecca : Bon, tu vas nous raconter ton séjour au Krassland. Bogendorfer nous a invité à dîner ce soir.

    Constance
    : Au moins je ne serais pas dépaysée !



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