Visite du président krasslandais Bösemann

Le Président de la République sorti acceuillir son homologue

Jean Coty

Soyez le bienvenu au Palais Présidentiel.

Il lui indiqua le chemin et ils allèrent, après quelques photos de journalistes, dans la salle de réunion.

Le président krasslandais et son ministre des finances accompagnèrent le président francovar vers la salle de réunion. L'épouse du président, elle, était partie en ville faire les boutikes.

Bonjour Monsieur Coty, je pense ke nous pouvons aborder maintanent les kestions ki nous interessent. Je pense ke nous ne sommes plus loin d'un akkord ki pourrait faire naître un vaste marché avek l'ouverture possible des relations ékonomikes entre nos deux pays. Je sais ke certains dans votre pays reprochent au Krassland d'avoir imposé certaines choses et je tiens à dissiper cette légende. Le Krassland a proposé très tôt de diskuter de la mise en place d'une régulation kommune mais à l'époke la Francovie avait manifesté le souhait de poursuivre sur la voie prise par le portyalisme et avait dékliné notre offre. Suite a ce refus nous avons alors développé notre propre grille des koûts à lakelle s'est par la suite ralliée une partie de la klasse politike frankovare. Nous n'avons forcé personne et ceux ki le prétendent ne font ke kolporter de médisants mensonges.

Jean Coty fit verser du vin dans des verres

Je le sais bien , excellence, je fut moi-même opposant à cette grille. Non pas de façon idéologique, mais parce que cette grille a été appliquée chez nous sans consultation du Parlement.

Mais sachez bien que je soutiens l'ouverture d'un marché entre nos deux Etats. Toutefois, il y a certains points qui son pour moi nécéssaire: Il ne peut pas y avoir de remise en cause du portalysme, les logements et batîments d'entreprise (je ne parle pas des grandes oeuvres de BTP) ne sauraient être soumis à la grille schweinwaldienne des prix car cela provoquerais une crise grave pour nos entreprises. Enfin, nous estimons que ce marché doit être dans un esprit d'équilibre et de coopération, chacun de nos Etats devra conserver son pouvoir de prélever des taxes douanières... Tout en évitant, tout de même, la concurrence déloyale amenée par une trop grande utilisation des tarifs douaniers.

Mais je suis d'accord sur le principe de l'ouverture économique.

Les bâtiments n'étant pas des marchandises qui s'exportent, je ne pense pas ke cela puisse poser problème si chake pays garde son propre système sur cette kestion. Il suffit de se mettre d'akkord sur le fait k'en kas d'appel d'offre international les entreprieses de BTP étrangères souhaitant soumettre un projet devront se soumettre aux règles lokales ce ki évitera les riske de dumping dûs a des différences réglementaires.

Je suis aussi d'avis ke chake pays doit konserver le pouvoir de fixer à sa guise les taxes douanières kar cela konstitue une protektion et cela permettra - si nécéssaire - de protèger éventuellement une industrie nationale ki serait gravement menacée par l'ouverture des marchés. Les taxes douanières fourniront aussi des rentrées fiskales aditionnelles pour nos Etats.

Par ailleurs je pense ke dans un premier temps, le Krassland ne permettra pas ke les entreprises privatisées passent majoritairement en mains étrangères, par kontre il sera toujours possible de prendre un eparticipation minoritaire ou de kréer une nouvelle entreprise krasslandaise avek des kapitaux en provenance de l'étranger.

Je pense ke pour ke l'ouverture des marchés soit une réussite il faut k'elle soit le moins traumatisante possible, donk mieux vaut une approche prudente et la présence de gardes fous sekurisants.

Etais-ce le vin ou le discours du président krasslandais, toujours est-il que le président Coty semblait piquer du nez et tardait à répondre, il semblait être ailleurs. Arnulf Bösemann donna un léger coup de pied au bureau présidentiel histoire de sortir son homologue de sa somnolensce.

- hem hem... k'en pensez vous ? Pouvons nous avancer sur ce dossier parce ke je dois rentrer demain au Krassland ? Mon mandat s'achève dans une dizaine de jours et je souhaiterais avoir d'ici là kelke chose de konkret !

Jean Coty se réveilla en sursaut.

-Heu? Hein oui!

"Bon sang, qu'est ce qu'il rend somnolent cet accent" pensat-il

Tout à fait d'accord sur la prise de contrôle des entreprises. Toute entrée dans le capital d'une entreprise doit faire l'objet d'un accord des deux gouvernements.

Bon, nous nous sommes mit d'accord. Je vous enverrais, par voie diplomatique, un traité complet.

- Je suis ravi ke nous ayons pu trouver un akkord et me rejouis de recevoir ce projet de traité. Peut être pourrions nous signer ce dokument prochainement lors de votre prochaine visite officielle au Krassland. En attendant je, prends kongé de vous kar après le défilé, je dois me rendre à Mezenas puis je rentre demain au Krassland, où m'attend une kampagne élektorale.