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Émile Bogendorfer :


Je souhaiterais ajouter à ces déclarations que pour ma part, j'ai toujours refusé de croire que Jean Coty avait été un Jallaniste.

Le système mis en place par Jallan était tellement pervers et sournois qu'il a causé énormément de tort à notre pays, tout le monde sera d'accord avec ça, mais ce qui est moins évident, c'est qu'il continue de nous causer du tort, même aujourd'hui alors que nous en sommes débarrassés, cela grâce aux Clans.

Et j'ajouterais que ceux qui tentent de supprimer le poids des Clans, principalement lors des élections, pour moi ne sont pas de vrais Francovars. Ils porteraient une très lourde responsabilité si la suppression de ce vote favorisait l'arrivée au pouvoir d'un autre Jallan. Les Clans sont l'essence même de notre pays mais ils sont aussi les gardiens de notre liberté comme ils l'ont démontré il y a bientôt un an.

Jean Coty

Merci, Monsieur Bogendorfer.

Je suis d'accord avec vous sur les clans. Mais nous devons réglementer leurs pouvoirs. Aujourd'hui, il y a une collusion très forte entre entreprises et clans.

Je craint qu'a terme cela ne se ressente notamment lors des élections locales et si nous appliquons la réforme instaurant un député  par ville en plus de ceux élus nationalement. C'est pourquoi il faut faire voter une loi séparant les fonctions politiques et les fonctions privées, interdisant le versement d'un salaire privé à un politicien.

Je pense qu'il faut protéger les clans eux-même de ce qu'ils créent.

Émile Bogendorfer :



Le fait d'élire un député au niveau local rapprochera l'élu des Francovars, il sera plus à même de comprendre les difficultés que celui-ci traverse, dans sa vie quotidienne.

Aujourd'hui, les dirigeants de notre pays sont coupés du peuple, ils ne le rencontrent plus en dehors des campagnes électorales. Un député élu localement sera un interlocuteur privilégié entre les Francovars et l'État.

J'ajoute que c'est uniquement le peuple qui votera. Les Clans ne participeront pas à cette élection.


Ceci étant dit, je suis tout à fait d'accord avec vous lorsque vous proposez d'interdire le versement d'un salaire privé à un politicien. Toute personne travaillant pour le plus grand bien du pays doit être le salarié exclusif de l'État.

_Je suis contant que Monsieur Coty ai pu s'expliquer ici devant les Francovars qui nous regardent. Cette affaire tombait au plus mal pour lui mais il avait parfaitement le droit de s'en expliquer.


S'agissent des Clans je pense que leurs pouvoirs doivent certes être réglementés mais pas diminués. Ils font parti de nos institutions, ils sont notre particularité, ce qui fait de la Francovie une Micronation a part.

Mais si j'ai proposé de supprimer le vote des clans c'est parce que je pense, et je ne pense pas avoir tort, que lors que la population d'un clan vote c'est tout le clan qui vote et que deux votes différents sont dès lors inutile. Je ne pense pas que cela fasse de moi un faux ou un mauvais Francovar...

Émile Bogendorfer : Non, Monsieur le Président, lorsque la population vote, le Chef de Clan n'en fait pas partie car c'est lui et lui seul qui vote lors du vote du Clan ! Je pensais que quelqu'un qui avait atteint la fonction qui est la vôtre était au courant. Mais maintenant que vous nous démontrez le contraire, je comprends mieux certaines choses !

Jean Aslon
Personnellement, je pense que le problème de la Francovie, c'est pas vraiment le concept des clans, mais plutôt la complexité de l'administration. Nous ne savons plus contrôler nos institutions, et notre système de subdivisions administratives est trop compliqué. On ne sait plus distinguer la région, la province, le clan et la ville. Il faut que ça s'arrête, et c'est pour cela que nous devons agir vite, car sinon la situation peut empirer. Nous en avons eu les frais avec les indépendantistes qui ont assassinés Irina Leileina, Ministre de l'Ecologie. Certes, la culture francovare souhaite conserver ses clans, mais notre système, lui, a besoin d'une grande refonte administrative, et d'une vraie !

Pierre Kikojiro:

Je suis parfaitement au courrent Monsieur Bogendorfer et c'est bien là ce que je trouve ridicule.

Le Chef de Clan, même si son poste et son rôle est important, fait partie du clan et de sa population, il n'est pas a part, son vote doit être compris dans le vote de la population. C'est ce que je pense et c'est ce que je propose. Maintenant vous avez parfaitement le droit de ne pas m'approuver mais il est inutile d'être si agressif.

Émile Bogendorfer :



Je n'étais pas du tout agressif, Monsieur le Président. Je m'esclaffais, voilà tout ! (petit sourire en coin).

Daniel Evreyël a écrit:Jean Aslon
Personnellement, je pense que le problème de la Francovie, c'est pas vraiment le concept des clans, mais plutôt la complexité de l'administration. Nous ne savons plus contrôler nos institutions, et notre système de subdivisions administratives est trop compliqué. On ne sait plus distinguer la région, la province, le clan et la ville. Il faut que ça s'arrête, et c'est pour cela que nous devons agir vite, car sinon la situation peut empirer. Nous en avons eu les frais avec les indépendantistes qui ont assassinés Irina Leileina, Ministre de l'Ecologie. Certes, la culture francovare souhaite conserver ses clans, mais notre système, lui, a besoin d'une grande refonte administrative, et d'une vraie !

Au contraire Monsieur Aslon, nous n'avons jamais eue ni Région ni Province.

Un Clan fait office de Région, il y a plusieurs villes sur un clan, par exemple le Clan Almara a plusieurs villes en son saint par exemple Almara elle-même et Zaffrania. On peut toujours simplifier le fonctionnement des clans bien sur mais je ne trouve pas leurs fonctionnement actuel si compliqué.

Emile Bogendorfer a écrit:Émile Bogendorfer :



Je n'étais pas du tout agressif, Monsieur le Président. Je m'esclaffais, voilà tout ! (petit sourire en coin).

Je suis très contant de le savoir Monsieur Bogendorfer car nous ne sommes pas ici pour nous agresser mais pour débattre. Et moi je suis contant de débattre avec un homme aussi compétant que vous et qui n'a nul besoin de montrer ces muscles pour se faire entendre.

Pierre Kikojiro a écrit:

Daniel Evreyël a écrit:Jean Aslon
Personnellement, je pense que le problème de la Francovie, c'est pas vraiment le concept des clans, mais plutôt la complexité de l'administration. Nous ne savons plus contrôler nos institutions, et notre système de subdivisions administratives est trop compliqué. On ne sait plus distinguer la région, la province, le clan et la ville. Il faut que ça s'arrête, et c'est pour cela que nous devons agir vite, car sinon la situation peut empirer. Nous en avons eu les frais avec les indépendantistes qui ont assassinés Irina Leileina, Ministre de l'Ecologie. Certes, la culture francovare souhaite conserver ses clans, mais notre système, lui, a besoin d'une grande refonte administrative, et d'une vraie !

Au contraire Monsieur Aslon, nous n'avons jamais eue ni Région ni Province.

Un Clan fait office de Région, il y a plusieurs villes sur un clan, par exemple le Clan Almara a plusieurs villes en son saint par exemple Almara elle-même et Zaffrania. On peut toujours simplifier le fonctionnement des clans bien sur mais je ne trouve pas leurs fonctionnement actuel si compliqué.

Leur fonctionnement est compliqué, et je vous l'assure. Demandez à un évridois de vous expliquer le fonctionnement des clans, et il vous dira "Mais j'men fou, ch'avais même po' que j'vivais à Evrain...".

Enfin bref, juste pour dire que notre système se doit de recevoir une refonte.

Si la population du Clan d'Evrain ignore réellement le fonctionnement de son clan c'est a son Maire...Monsieur Daniel Evreyel de le leur expliquer, une bonne communication peut régler ce petit problème.

La ou le fonctionnement des clans est un peu compliqué au niveau financier, ce qu'un clan doit investir pour son Clan par exemple. Peut-être pourrions-nous envisager une formation pour les futurs chefs de Clans et Maires (les candidats a ce poste du moins) pour qu'ils aient connaissances de la tâche qui les attend et qu'on ai jamais des hommes ou des femmes sens aucune connaissance de ce qu'implique être Maire ou Chef de Clan a la tête d'un Clan et se retrouve complètement perdu face a ces responsabilités.

Émile Bogendorfer :



J'avoue que votre idée est intéressante, Monsieur le Président.

C'est bien pour développer nos idées que ce débat a cinq a son utilité.

Et c'est un point interéssant, je prend l'exemple d'une de mes amie qui ne m'en voudra pas d'en parler, Fiona Lee, elle a débarqué a la Mairie de Micropolia sens aucune préparation, au final elle n'a pas su quoi faire, Micropolia n'est pas Almara, ce n'est pas la même chose. Une formation des candidats aux postes de Maire ou Chef de Clan, peut avoir son utilité pour préparer a leur futur rôle très important qu'ils auront a jouer si ils sont élus. Ce serait alors aux Partis Politiques de financer la formation de leurs candidats lors de stages organisés par l'Etat.

Émile Bogendorfer : Eh bien, Monsieur le Président, je suis heureux que cette émission vous ait permis d'étoffer votre programme avec une proposition supplémentaire.

Le debat est fait pour cela, cela donne une idee aux Francovars en vue du premier tour de demain.

Parlons maintenant de notre societe, elle est en constante evolution et la Francovie doit s'adapter et ne pas rester en arriere. C'est sur ce constat que je propose un referindum sur la mariage gay, different de celui qui a eue lieu et dont les resultats sont contestables et contester.

Émile Bogendorfer :


Pas plus sur ce sujet que sur les autres, je ne cacherai ma pensée. Je ne mènerai pas cette campagne à la face du pays, en faisant semblant d'être ce que je ne suis pas.

Dans ma conscience profonde, qui rejoint celle de bon nombre de nos concitoyens, je ne suis pas favorable au mariage homosexuel. Je suis candidat à la Présidence de la République et je demande une majorité de suffrages mais je ne la demande pas dans le secret de ma pensée, je dis ce que je pense, ce à quoi j'adhère, ce à quoi je crois, ce à quoi se rattachent mes adhésions spirituelles. Je le répète, je ne suis pas favorable au mariage homosexuel.

Et il y a eu un référendum sur ce sujet par le passé, le peuple a exprimé son choix et on ne peut pas aller contre ce choix. On ne peut pas indéfiniment poser la même question à un peuple jusqu'à ce qu'il adhère à nos souhaits.

Chacun son opinion Mr Bogendorfer.

Pour ma part je pense que chacun, hetero.ou homo a le droit au mariage. D'ailleurs je suis facher contre le Ministre PTF qui a envoyer sa loi sur le mariage au parlement sens m'en parler et dont le premier article ferme de facto le mariage aux gay.

Dans le public, Suzanne Destier tousse discrètement.

Émile Bogendorfer porte alors la main à son oreille, d'une façon décontractée, l'air de rien.


Émile Bogendorfer : Pardonnez-moi, j'ai commis une légère erreur. Les Clans seuls avaient voté lors du précédent référendum. Veuillez donc ne pas tenir compte de la fin de mon propos précédent. j'en connais une qui vient de voir le Ministère de l'intérieur lui échapper.

Vous avez raison Mr Bogendorfer, seuls les clans ont vote. C'est pourquoi je propose un nouveau referendum ou la population pourra reelement donner son avis sur cette question.

Monsieur Kikojiro, cela est très bien que vous vouliez ouvrir le mariage pour tout les couples.

Mais ce n'est pas le signal donné par votre gouvernement. La loi proposée était restrictive et exclusive. Elle était clairement formulée contre les couples homosexuels... Je n'amplifie pas le problème... Le texte précisait qu'il n"ouvrait qu'aux". Un professeur de lettre vous dira que c'est bien une restriction, une exclusion, une discrimination qui était proposée dans la formulation.

Et nous sommes clairement choqué que ce soit proposé par le PTF. Le PTF se pose comme un parti réformiste et d'ouverture, les cadres ne suivent pas. Comme le gouvernement, monsieur Kikojiro vient nous prôner l'égalité pour tous, mais son Premier Ministre avalise la loi. Toutefois, je comprend les divergeances qu'il peut y avoir avec l'UDR. Et Monsieur Kikojiro prend une position courageuse à droite... mais peut-être un peu tard.


Aujourd'hui, il faut aller plus loin. Il faut légiférer sur l'enfance, sur la procréation et ouvrir le débat et créer une grande loi sur l'adoption et la PMA tout en maintenant l'accent sur l'adoption pour tout les couples. Certains, je les entends déjà, me dirons qu'il faut respecter le droit de l'enfant.

A ceux là, je répond: Le droit de l'enfant, c'est le droit d'avoir un foyer, c'est le droit de recevoir de l'amour. Pas de vivre en centre d’accueil ou dans un orphelinat, pas d'être baladé entre foyer et famille d’accueil.

Le droit de l'enfant, c'est le droit à la famille. Quelque soit sa forme car l'amour familial est la chose la plus universelle qui soit.

Monsieur Coty, sachez que je me suis montré particulièrement en colère ce matin en conseil des ministres en découvrent la liberté qu'a pris le Premier Ministre en valident cette loi sens mon accord. Mais maintenant cette Loi est au Parlement et c'est aux Députés d'en faire ce qu'ils voudrons. je suggère que si le MPF a un changement a y faire il propose un amendement en ce sens.

La procréation devra faire l'objet d'une autre Loi a mon sens. Et chaque chose devra se faire étape a étape, d'abord je poserais la question du Mariage via le Référendum, puis de l'adoption et enfin de la procréation, par le Référendum ou par la loi.

Enfin il y a des divergences, bien sur a l'UDR comme au RDR des gens sont contre le mariage gay, d'autres sont pour aussi, mais c'est bien parce qu'il faut que ce débat ai lieu que je veux faire un référendum cette fois-ci ouvert a toute la population qui pourra se prononcer. Et s'agissent des droits des enfants je ne peut qu'être d'accord avec vos propos qui sont très justes.

Émile Bogendorfer :



Monsieur Coty, être réformiste n'empêche pas d'être mesuré dans ce que l'on fait. Madame Destier, qui appartient au PTF, contrairement à moi, a d'abord souhaité établir un cadre légal pour le mariage entre un homme et une femme, un cadre légal qui existait auparavant dans tous les pays où le mariage homosexuel a été voté plus tard.

Ensuite, oui, le PTF est un parti réformiste et ouvert mais dans de nombreux pays où le mariage a été ouvert aux homosexuels, il existait auparavant une forme d'union civile, différente du mariage. Parfois votée sous un gouvernement de gauche, d'ailleurs.

Et cette forme d'union civile qui a ma préférence.

Émile Bogendorfer :




Monsieur le Président, j'ajouterais à votre intention que la Constitution n'oblige en rien le Premier Ministre à vous demander une autorisation avant qu'une loi soit déposée au Parlement.

L'article 25, si ma mémoire ne me fait pas défaut, dit même que l'initiative des lois lui appartient, ainsi qu'au Parlement. Le Président de la République n'apparait pas, dans cet article.

La tendance depuis près d'un an a été d'aller vers une présidentialisation du pouvoir, dans ce pays. Mais dans une lecture rigoureuse de la Constitution, elle ne transparait pas.

Et pour ma part, cela me satisfait.


Et une dernière information, le MPF n'a pas de représentant au Parlement. Quelques jours avant la fin de votre mandat, il était temps que vous l'appreniez, je pense !

Jean Coty:

Monsieur Kikojiro, le MPF n'est pas représenté au parlement, pour le moment.

Monsieur Bogendorfer, si Madame Destier souhaitait ouvrir juste la mariage aux couples hétéros, il n'était nul besoin de rajouter cette formulation discriminatoire. Avec une telle formule, on peut limité l'accès à beaucoup de chose pour beaucoup de personnes. Avec une telle formule, demain, ce peut être un sujet plus grave qui pourrait être abordé.

Enfin, je vous dit que je suis contre l'Union Civile. La Constitution garantie l'égalité de tous devant la loi, tous les Francovars doivent avoir les mêmes droits. Il n'en saurait être autrement.

Monsieur Kikojiro, l'idée d'un calendrier national sur ce sujet, si il permet d'assurer ce progressisme sociétal tout en ménageant les plus critiques, je suis d'accord. Il faut qu'il y ait un débat national et je sais qu'il y a des minorités importantes qui risquent de se sentir heurté. Ce grand projet sociétal doit être l'occasion de tous nous réunir.

C'est un sujet sensible, comme en témoigne la réaction du MPF qui exige à présent la démission de Madame Destier. Nous ne devons pas nous heurter comme cela, ce sont ces heurts qui entraînent des frustration et de la frustration naît la haine et la violence.

Cela, il est a éviter à tout prix.

Nous devons éviter une situation comme a Evrain. Alors, je soutien l'idée d'un tel calendrier national réunissant en consensus tous les partis.