Ambassadeur Honoraire de Nôddia

Mandaté par le Régent de Nôddia, qui répondait ainsi à une invitation du Président de la République de Francovie, Gerolf van Witland se présenta au Palais Présidentiel, espérant y obtenir une audience avec Archibald Parmentier ...

Le Président Stephane Maurier , suite à la décision du Conseil des Hauts Clans , décida d'inviter un diplomate noddien bien que le pays ne fut pas encore reconnu par la Francovie.

 
Ainsi en toute logique c'est Gerolf van Witland qui fut mandaté en Francovie -lui qui y était d'ailleurs en vacance-.


Un huissier républicain l'accompagna jusqu'au bureau du Président de la République. Après avoir attendu quelques minutes , il entra dans le bureau pendant que l'huissier referma la porte.


Des generaux sortaient de l'autre porte du bureau , visiblement le Président préparait la guerre en Skotinos.


Il se leva et serra la main de van Witland.
Puis la conversation commenca immédiatement.


Alors Monsieur Van Witland , on m'a dit que vous etiez en vacance ?
Enfin non plus maintenant vu que je vous recois aujourd'hui en tant qu'ambassadeur.

Comme vous le savez peut etre -il invita son hote à s'asseoir- le Conseil des Hauts Clans ne reconnait pas actuellement l'invasion en Tolpan et en effet mes generaux n'ont vu aucun militaire noddien en Tolpan.
Nous estimons que cette annexion rapide facile , parfois je dirais selon certains mensongère n'aurait pas lieu d'etre.

Qu'elle est votre avis et celui du régent sur la question.

Gerolf fut d'abord agréablement surpris d'un accueil qu'il perçut comme assez chaleureux de la part du Président de la République de Francovie, lui qui était gébéralement accueilli comme un paria à la solde d'un tyran. Ensuite, il essaya de ne pas laisser paraître son embarras lorsqu'Archibald Parmentier lui demanda également de donner son propre avis sur la crise tolpanaise. Il décida sans hésitation de jouer la carte de la franchise, et répondit à ce propos:" Monsieur le Président, la version officielle de la situation vue par la diplomatie nôddienne est la suivante: soucieux de rapatrier des familles avaroises abandonnées par l'ex-Royaume de Tolpan, le Régent de Nôddia a ordonner aux F.A.S. d'y monter une opération humanitaire qui est toujours en cours. Mon point de vue est qu'elle est à présent terminée, et qu'elle se mue en une véritable invasion".

Le Président Stephane Maurier fut surprit du commentaire du noddien , il décida donc d'aller droit au but :


Il y a deux problèmes ici.
L'Un EL où on ne sait pas si vraiment il y a eu invasion en Tolpan.
Des bateaux humanitaires ont été envoyés et se sont d'un coup transformé en bateau militaire qui en l'espace de 2 jours va conquerir tout Avaricum ou du moins etre sous son controle.

Ceci n'est pas acceptable.

Vous dites aussi que c'est un problème IL puisque c'est belle et bien et je vous rejoint decu une invasion , Noddia n'ayant par son soit disant héritage orionnais aucun respect avec les avarois comme l'a rappelé Le Courrier Archipélagique.

Quel est l'avis du Régent de Noddia ?

Gerolf était ravi de pouvoir s'exprimer sur le sujet, afin de pouvoir exprimer un point de vue qu'il espérait plus nuancé ...
"Monsieur le Président,
La crise tolpanaise est une réalité reconnue notamment par l'AHLEM dont la crédibilité ne sera pas mise en doute. La présence nôddienne sur l'ex-territoire tolpanais en est également une pour la République Fédérale de Nôddia. L'évacuation des familles avaroises, qui était le but initial de l'opération en cours, a été exécutée par les F.A.S. Au sein des F.A.S. se retrouve la 2e Flottille qui dispose depuis toujours d'un navire logistique capable de déplace une de nos Brigade d'Infanterie. C'est ce qui a été fait. Ce navire s'est ensuite chargé de l'évacuation des quelques familles désireuses vers Lunebourg. Nous n'avons jamais changé de discours à ce propos, et je suis étonné que certains doute de la réalisation de cette évacuation."
Gerolf marqua une courte pause.
"Et pour ce qui concerne l'héritage orionnais de Nôddia, ce n'est certainement pas du côté du Régent de Nôddia qu'il faut le rechercher. Le Baron Svalborg est -selon moi- avant tout un homme d'affaire qui ne s'embarrasse pas de l'inimitié entre Orionnais et Avarois. Dans cette crise, il voit surtout la possibilité de développer des activités économiques qui pourraient s'avérer bien utiles, telles l'exploitation de l'élevage, du bois et du vin. Ceci dit, il est également vraisemblablement envisageable que le Commandeur Fischer le pousse à aller toujours plus loin, pour des raisons qui lui sont personnelles."
Il prit un bref instant pour réféchir, puis repris.
"Monsieur le Président, ai-je répondu à votre question?"
Gerolf attendait à présent une réponse de son interlocuteur et se tenait prêt à répondre à d'autres questions. Il restait partagé entre ses devoirs d'Ambassadeur et sa désapprobation de la politique menée par Max Svalborg ...

Stephane Maurier n'était pas convaincu par les arguments de l'ambassadeur :


Le problème monsieur l'ambassadeur c'est que dans les informations que la Francovie a disposé (EL : Issus forcement du RP de Svalborg) il n'y avait aucun navire militaire , justement pour eviter que une seconde fois la communauté internationale intervienne sinon sachez bien que la Francovie serait une seconde fois intervenu , Armara elle meme était intervenu la première et voyant le problème qui se pose aujourd'hui ne vous reconnait plus et vous a isolé.

Donc , si je peux faire une proposition afin de contenter tout le monde , la Francovie est pret à reconnaitre le fait qu'il y ai des militaires (sous approbation du Conseil des Hauts clans cependant) noddiens en Avaricum et plus précisément en Tolpan si et seulement si les militaires quittent pour une raison et pour une autre ce territoire.

Ainsi , les pays s'estimant laisés par la surprenante invasion de tolpan seront satisfait tout en ayant reconnu pour vous votre invasion.
Libre ensuite à vous de vouloir revenir mais avec cette fois-ci une communauté internationale prete à vous entendre ...

"Monsieur le Président, je n'insisterai plus sur ce fait, car je ne voudrais pas passer comme étant de mauvaise volonté, mais la 2e Flottille dispose d'un navire logistique capable de tansporter une Brigade. Et c'est avec ce navire que les F.A.S. ont débarqué et que les quelques familles ont été évacuées ... Je relayerai votre proposition auprès de la Régence de Nôddia ....".

Stephane Maurier :



Très bien , esperons que nous trouverons un accord alors.

Gerolf remercia le Président de la République de l'avoir reçu, et lui demanda l'autorisation de pouvoir se retirer.

Le Président de la République conciliant :

Bien entendu je ne vous retiens pas vous etes totalement libre de partir.
J'espere que cela ne vous aura pas gaché vos vacances dans notre beau pays.
Vous comptez rester ?

Gerolf serait bien resté indéfiniment en République de Francovie, car rentrer à Nôddia signifiait vivre dangereusement, à cause de l'entourage de Svalborg et de la guerre civile qui n'en finissait pas. Il essaya néanmoins de rester professionnel, lui qui n'était pas réellement diplomate, et répondit:
"Monsieur le Président, rester en votre beau pays, ce n'est pas l'envie qui me manque, mais le Baron Svalborg souhaite que je rejoigne rapidement Lunebourg ...".

Stephane Maurier :

Je comprend , eh bien je vous souhaite bon voyage.

Le Président était inquiet pour cet ambassadeur qui malgré quelques désaccords restait quand meme un personnage fort interessant et appréciable.
Il quitta le bureau présidentielle pour se diriger dans la salle de défense où on était en train de préparer l'envois de 500 hommes au Skotinos.