Depuis ce matin, le pays était en liesse. Cela faisait un an, un an que la dictature s'était effondrée.
HRP/ Cette page servira de fil pour l'anniversaire HRP
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Elle revient en arrière, près du Président, minute de silence. Le Président s'avance ensuite vers la stèle commémorative et fait un salut. Puis il repart.
Mes chers concitoyens,
Francovares, Francovars,
Résistants, Résistantes, mères, pères, enfants, frères et soeurs.
C'est pour moi le plus grand des honneurs que de faire le premier discours de cette journée d'union, de concorde nationale.
Ce fut il y a un an que la dictature tomba sous la volonté d'un peuple. Mais ce combat, il n'est pas le fruit d'un mouvement d'un jour. Ce combat, il a commencé il y a 61 ans. Il a commencé le jour de cet horrible forfait, de cet horrible attentat.
Nombreux sont ceux qui tombèrent en 61 ans. Nombreux sont ceux qui furent torturé. Nombreux furent les sacrifiés laissant orphelins, veuves et veufs. Mais dans la tristesse, nous n'avons jamais manqué d'honorer les morts victorieux. Car chaque mort était une raison de plus d'abattre Jallan et son régime... son régime de mort.
Il n'est pas de mot assez fort pour qualifier l'horreur de ce régime. Et il n'est de mots assez nobles pour qualifier l'héroïsme des résistants.
"Ami, entend-tu ce cris sourd du pays qu'on enchaîne?" disait le poète.
Ces gens nous ont rendu le droit de parole, ils ont donné voix à notre volonté, ils ont rendue la liberté à la Francovie. Pour eux, faisons silence, faisons silence et communions ensemble une unique pensée en l'honneur de nos héros afin qu'ils ne soient jamais oubliés.
Pour la République, notre liberté et le Peuple.
Francovares, Francovars.
(légère pause)
L'homme qui occupe le siège de Président de la République aurait envie, en voyant cela, dans un profond soupir de soulagement de dire d'une façon tout à fait vulgaire son bonheur aujourd'hui de voir ce peuple uni, de voir les fruits de ses efforts.
Mais le Président de la République se doit à une certaine mesure. Mais il ne saurait cacher son émois face à ce bilan. Je parle de bilan, oui, mais pas le bilan du Président Jean Coty, qui n'est qu'un homme dans l'histoire de la République, mais le bilan de notre peuple, de notre pays.
Un an... Un an de liberté, un an de démocratie retrouvée, un an de réformes. Un an de changement.
Certes, nous avons put faire parfois des erreurs. Mais nous les avons corrigé car c'est la démocratie et que en Démocratie, nous ne sommes pas soumis à la loi d'un seul guidé par la bêtise d'un groupe. Parce que nous ne voulons que le progrès de tous et de notre pays, parce que la démocratie n'est pas parfaite, nous arrivons à ne pas persister dans l'erreur. Le dictateur lui, persiste, parce qu'il n'a pas d'autre choix. Croyant sa parole sainte et anéantissant ceux qui s'y opposent, il ne saurait se dédire.
La démocratie, c'est l'aboutissement d'un processus long, d'un processus naturel. Certes, on me dira que la démocratie n'a rien de naturel, que la nature détermine un ordre qui est du dominant et du dominé. Mais quand je vois le monde, quand je vois l'histoire, j'ai l'intime conviction que la démocratie est l'aboutissement nécessaire de la libération des peuples.
Sans démocratie, il n'est nulle liberté. Sans liberté, l'Homme ne peut s'accomplir. Privé de liberté, il est privé de son humanité. Car c'est ce libre choix de chacun qui détermine ce que nous sommes. C'est ce libre choix qui détermine le pluralisme politique, et donc, la Démocratie.
Je vous l'ait dit. Toute libération aboutie à la démocratie, c'est le cours naturel des choses humaines.
De cette démocratie, nous en avons été orphelins pendant 61 ans... Pendant 61 ans, nous n'avons cessé de nous battre. Parce que la liberté n'est jamais un droit acquis, la liberté est le droit le plus précaire qui soit. Écartons nous en un tant soit peu, on c'est la déchéance de la liberté.
La liberté, c'est une lutte permanente, une lutte de tout les jours.
Cette lutte, c'est ensemble que nous la menons. C'est ce qui nous défini, ce qui défini un peuple: cette volonté solidaire d'émancipation collective. Et aujourd'hui, c'est ensemble que nous travaillons tous. Nous travaillons au confort de tous, au développement du pays, à la grandeur de la Francovie!
Parce que nous sommes Francovars, tous autant que nous sommes: Peuple démocrate, peuple fier et peuple libre!!!
Vinago et Kikojiro retirent le drap d'une immense afficheAujourd'hui, mes chers concitoyens,
Il est temps de sceller, de marquer clairement notre droit à la liberté. Il est temps qu'un nouveau texte soit rajouté à notre incomplète constitution.
Il est temps d'y rattacher nos droits, nos droits fondamentaux, nos droits humains volé par la violence, repris par le sang. Un contrat de tous pour que jamais ne soit bafoué les droits du plus petit d'entre nous. Pour qu'il ait les mêmes droits que le plus riche.
"Pour accompagner le règne des justes sur la terre, afin que le fort jamais ne brutalise le faible", je vous présente la Déclaration Francovare des Droits Humains
Le Président de la République laissa la parole à Raphael Vinago et Pierre KikojiroDéclaration Francovare des Droits Humains a écrit:Déclaration Francovare des Droits Humains
Les Représentants du Peuple Francovars, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits humains.Article premier
Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.Article II
Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.Article III
Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.Article IV
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.Article V
La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.Article VI
La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.Article VII
Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.Article VIII
La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.Article IX
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.Article X
Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.Article XI
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.Article XII
La garantie des droits humains nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.Article XIII
Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.Article XIV
Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.Article XV
La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.Article XVI
Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.Article XVII
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.Article XVIII
Cette présente Convention sera ratifiée par le suffrage populaire et intégrée à toute Constitutions de la République Francovare. Nul ne saurais s'écarter de ses règles.
Longs applaudissement pour le troisième Président de la République, sous la IIIe République.Mes chers compatriotes,
Aujourd'hui, si nous sommes rassemblés, c'est pour l'histoire, c'est pour la république. Notre République. En cette première fête nationale depuis la chute de Jallan, nous nous devons, de nous souvenir de toutes celles et ceux, qui ont payé de leurs vies, pour assurer à notre pays et à notre peuple, la liberté, la démocratie, et la République.
Nous devons les honorer, les respecter, tant leurs actes ont été grands. Tant leurs engagements étaient forts. Tant leur courage était, sans limite. Nous devons entretenir, le devoir de mémoire.
La Francovie a de grands hommes et de grandes femmes dans son histoire, et nous sommes là pour les saluer, ici, au Panthéon en ce jour du 2 Décembre 2013.
La République, est un trésor. Un trésor que nous devons tous faire fructifier. C'est un trésor que nous devons protéger de toutes nos forces. Tant de gens ont souffert, pour avoir cette République, que nous ne pouvons pas nous permettre de la perdre ! La République porte en elle, des valeurs fondamentales pour chacun d'entre nous. Pour le peuple tout entier. Elle assure les libertés d'opinions, d’expressions, de culte. Elle permet à chaque citoyens d'avoir une chance de réussir dans sa vie.
Nous devons être tous rassemblés, unis, pour défendre notre démocratie, nos libertés. J'entends, des gens qui se soulèvent, qui crachent sur la République. Ces gens là souffrent, ils ont besoin d'aide. Mais, l’extrémisme n'amènera jamais à rien. La haine de la République grandit, les gens sont exaspérés de la situation, du comportement des dirigeants. Mais, rien ne serait plus pire, qu'un retour d'un régime plus dur, plus fort, plus oppresseur.
Un tel régime donnerait l'impression aux francovars d'être protégés, mais en réalité, ils seraient de plus en plus oppressés, et victimes des dérives d'un tyran. Les francovars doivent comprendre, que la République est la meilleure chose, pour préserver leurs libertés, leurs opinions.
Le régime Jalan a laissé de nombreuses traces, de nombreuses cicatrices dans notre pays. Nous avons lutter, nous avons gagner. Nous sommes libres, depuis maintenant presque un an. Il ne faut pas baisser les bras. Le maintien de la république doit être un combat de tous les instants.
Le maintient de la démocratie, doit être défendue, vigoureusement, par tous. Chacun, a un ami, un proche, un père, un frère, une mère, une sœur, un fils, qui a subit les foudres de l’oppression. Chacun d'entre vous, d'entre nous, connaissent la valeur de pouvoir exprimer librement ses opinions. De choisir librement sa vie, son destin, son avenir !
Mes chers compatriotes, regardons le passé, et regardons l'avenir. Nous devons tirer les leçons du passé, de nos erreurs, pour qu'aujourd'hui, nous construisons un avenir meilleur. Une avenir libre. En ce jour de gloire, rassemblons nous, et savourons notre liberté !
Honorons, défendons, protégeons notre République !
Vive la République, et vive la Francovie.
Longs applaudissementsL'histoire de la Francovie, c'est vous son peuple qui l'avez écrite!
Vous vous êtes battu au prix de nombreux sacrifices pour votre Liberté, de la Justice, vous vous êtes battu pour la Démocratie et la République et vous l'avez fait en unissent vos forces! En étant unis cela vous a été possible, il y a un an, de vaincre la tyrannie et de regagner votre liberté!
Aujourd'hui, la Démocratie est attaquée par beaucoup...et je veux appeler a l'union sacrée derrière la République incarnée par le Président de la République! Cette union qui vous a permis de reconquérir votre liberté et vos droits les plus fondamentaux vous devez en retrouver le souffle et l'inspiration pour vous rassembler et regarder ensembles vers l'avenir l'avenir de votre pays et le votre.
Le passé nous enseigne une chose, c'est que la division a fait notre faiblisse et nous a plongé dans 61 ans de terreur, enfin lors que nous nous sommes unis nous avons mis a bas la Dictature et fondé la IIIème République. Aujourd'hui, la République est encore quelque chose de très fragile et seule l'union du peuple permettra de la renforcer.
Aujourd'hui, mes chers compatriotes, avec le Président Coty, avec le Président Vinago, nous vous disons une chose, nous ne faisons pas que vous offrir vos droits écrits, nous vous offrons un exemple d'Union Républicaine qui vaut mieux que toutes les contestations partisanes!
Bonne fête nationale a tous et Vive la République et Vive la Francovie!