Livre Blanc de la Défense, Octobre 2013

Christophe Demarchet, Ministre des Affaires Etrangères et de la Défense :

Monsieur le Président, mesdames et messieurs les députés, le gouvernement vous propose son Livre Blanc de la Défense pour le mois d'Octobre 2013, qui dictera notre politique en matière de défense pour le mois d'octobre. Ce Libre Blanc de la Défense est assez peu garni, mais il contient l'essentiel des décisions et des choix pris par le Président de la République, chef des armées et le gouvernement, chargé de la défense nationale. L'Etat achètera donc du nouveau matériel militaire, avec de nouvelles unités, comme l'artillerie ou les hélicoptères. Nous allons également nommé un nouvel Etat-Major suite aux absences de certains membres, et nous allons lancer un chantier pour une base navale à Rémipolis. Voici donc le Livre Blanc de la Défense que le gouvernement propose :

Livre Blanc de la Défense Octobre 2013

I - Des achats militaires

L'Etat achètera durant le mois d'Octobre :

- 3 Chars (environ 12 000 R$)
- 6 jeeps ( Environ 3 000 R$)
- 2 canon d'artillerie lourde ( Environ 8 000 R$)
- 2 Chasseur (Environ 22 000 $)
- 2 hélicoptères de combats ( Environ 6 000 R$)
- 2 hélicoptères de transports ( Environ 4 000 R$)

Ces achats devraient couter au total aux alentours de 55 000 R$ à l'Etat.

II - Nouvel Etat-Major

Le gouvernement nommera un nouvel Etat-Major ce mois d'Octobre, car l'actuel comporte des membres inactifs.

III - Base navale

L'Etat construira une base navale à Rémipolis. Cette base navale devrait couter 8 000 R$ à l'Etat.

Loi retirée par son auteur.

Clovis Bogendorfer : Loin de moi l'idée de jouer les rabats-joie mais je pense que les députés apprécieraient d'avoir le détail des dépenses concernant les achats de véhicules militaires. Au moins une estimation. De plus, nous ne savons pas qui fabriquera ces véhicules et qui aura la charge de construire la base navale. Le Ministre de la Défense semble confondre Livre Blanc avec chèque en blanc !


Applaudissements des députés travaillistes ! Les jeux de mots du député Bogendorfer sont bien connus à Mézénas.

Christophe Demarchet :

J'ai modifié le texte pour indiquer les estimations pour chaque achat. Bien sûr, ce seront les entreprises d'armement qui construirons ces unités, et qui devront faire des dossiers avec des offres au ministère. Pour la base, ce sera une entreprise de BTP.

Clovis Bogendorfer : Aurons-nous notre mot à dire sur le choix des entreprises ?

Christophe Demarchet :

Aucun gouvernement, de droite ou de gauche n'ont fait ça. Nous allons continuer dans cette voie. Vous êtes bien sur appelés à vous décider sur les dépenses en matières de défense, mais pas dans le choix des entreprises, qui seront choisie avec impartialité et neutralité.

Clovis Bogendorfer : Je ne faisais que poser une question, c'est tout. Très bien, très bien, je note.


Le député se pencha alors vers sa voisine, Suzanne Destier, et lui souffla quelques mots à l'oreille. Celle-ci sourit et sembla approuver.

Denis Ebrié :

Je pense que l'achat d'un drone de reconnaissance est urgent pour notre armée. Nous ne devons pas nous contenter de la quantité, qui est difficile à atteindre, nous devons aussi avoir une armée moderne présente sur tous les fronts et ayant le moins de faiblesse possible. Nous sommes au XXIème siècle et aujourd'hui ce sont les drones qui offrent les victoires.

C'est pourquoi je pense que nous devrions prévoir de quoi acheter un drone. Il faut aussi savoir que les drones sont de petits aéronefs peu chers en comparaison de certains avions, ils accomplissent pourtant les mêmes missions qu'eux sans jamais se faire repérer.

Clovis Bogendorfer : Monsieur Ebrié, l'objet de cette loi n'est pas de discuter des choix et des priorités du gouvernement en matière de Défense Nationale, nous sommes là pour juger une dépense, rien de plus. Quant à moi, je ne peux m'empêcher d'avoir certains doutes sur la fiabilité de ces chiffres. Lorsque le prix d'une base navale équivaut à celui de deux canons d'artillerie lourde, on est en droit de s'interroger. Soit ce sont des canons dont la technologie est révolutionnaire et très onéreuse, soit la base navale a la taille d'une cabane de jardin !



Rires d'une partie des députés travaillistes !

Rémi DE KAULLE :

Effectivement...

Et bien dans ce cas baissons le prix des différents véhicules en baissant le nombre de PV nécessaire pour les construire et augmentons le nombre de PP nécessaire pour une base.

Christophe Demarchet :

Ces chiffres ne sont que des estimations, basées sur les prix actuels du marché. Nous ne pouvons pas savoir à l'avance quelles seront les propositions des entreprises.

Clovis Bogendorfer : Les députés travaillistes décident de voter contre un projet aussi flou. Si le gouvernement veut nous demander notre accord pour une dépense, nous exigeons d'avoir des chiffres précis.

Chrsitophe Demarchet :

Ce que je propose, c'est que le Parlement vote ce Livre, une fois les offres des entreprises connues.

Roger Mezière :

Je suis d'accord avec le Ministre. Le Budget va être adopté, et il comporte une dépense de 55,000 $ pour la défense. Voter ce Livre maintenant ne sert à rien je pense.

Clovis Bogendorfer : Ce serait beaucoup plus judicieux, je pense. De plus, ce serait une bonne chose que de nous indiquer le nombre de PV, PO et PP qui correspondent à ces engins et à cette base. Comprenez notre raisonnement, Monsieur le Ministre, si aujourd'hui nous avions voté un canon d'artillerie lourde à 4,000 R$ pièce et que demain, le gouvernement ne trouvait pas d'entreprise qui le fabrique pour moins de 6,000 R$, comment auriez-vous fait ? Et que représenterait alors notre vote ? Je suis heureux que vous ayez été attentif à nos remarques et les travaillistes reconnaissent votre sens du dialogue. Nous saurons nous en souvenir.

Christophe Demarchet :

Je comprend tout à fait votre point de vu, et je reconnais que cela était une erreur de présenter ce livre, qu'avec des estimations. Je proposerai donc à nouveau ce Livre Blanc une fois l'appel d'offre commencé, et les propositions des entreprises connues, et validées par le gouvernement.

Applaudissements des députés UDR !